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Cavalcade de 1910
Fête des chorales 1908
AC Barr
Théâtres des grands-mères vers 1925
Accordéon Club 1936
La société de gymnastique La Liberté en 1926
Majorettes de Barr
Vélo-Club
Spectacle de théâtre des éclaireuses
Cercle Saint Martin
Fête hippique 1954
Fête de Sainte-Cécile en 1907
BARR, le 12 juillet 1928 - Du Messti.
Les deux premières journées de Messti, très réussies, seront suivies le dimanche 15 juillet par la fête la plus importante de notre Messti de cette année. Elle sera lancée avant midi, à partir de 11 heures, par notre musique municipale lors d'un concert dans les jardins de l'hôtel "Zum Bühl". L'après-midi, à 2 heures, aura lieu un grand cortège de voitures auquel pas moins de 25 propriétaires de voitures ont confirmé leur participation. La cavalcade qui s'est déroulée dans la ville il y a trois ans et qui avait alors suscité l'admiration générale est encore dans toutes les mémoires et nous permet aujourd'hui d'imaginer ce que sera le cortège de voitures de cette année. L'événement attirera certainement de nombreux curieux. Par ailleurs, toutes sortes d'animations seront à nouveau proposées sur la place du Messti.
Auto-corso 1928 (photo Mme Liebau)
sur le char MM. Willy Gunther et Adolphe Baumert
La société de gymnastique Olympia vers 1950 à Urmatt
au 1er rang Paul Anstett (veste à la main)
F.C. Barr
Fête du sport août 1945
Musique Municipale 1931
Vélo Club 1906
Choeur d'hommes vers 1910
Fête des Gymnastes 1907
Fête des chorales 1908
L'équipe des cadets du Stade Unioniste en 1953
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Debout de gauche à droite : Francis DEGERMANN - Pierre DOCK - Michel KOCH - Marco HALTER - Paul FREY (manager)
accroupis: Marc FREY - Gérard WILHELM - Werner BACHERT
L'Association des Artisans et Commerçants de Barr à Strasbourg
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L'Association des Artisans et Commerçants de Barr, qui organise chaque année deux grandes excursions pour ses adhérents et leurs familles, avait choisi Strasbourg comme destination pour sa sortie de printemps.
Photo : Les participants à la sortie de printemps de l'Association des Artisans et Commerçants de Barr lors de la réception dans la cour d'honneur des Dernières Nouvelles de Strasbourg.
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Source : Dernières nouvelles illustrées - juin 1932
1932 - Fête de la musique à Barr
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Une grande fête de la musique a eu lieu à Barr en l'honneur de l'Association des chefs de musique de l'arrondissement de Sélestat.
Sur la photo : M. Paul Degermann, président de l'association de musique de Barr, remet des diplômes.
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Source : Dernières nouvelles illustrées - août 1932
50e anniversaire de la société de gymnastique "Olympia" de Barr
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Le club de gymnastique "Olympia" de Barr a récemment fêté ses cinquante ans d'existence.
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Source : Dernières nouvelles illustrées - juin 1934
1924 - FÊTE du TIR
Par Christian SCHMITTHEISLER
Demain (dimanche), notre Société de Tir célébrera, comme tous les ans à cette époque, sa fête du tir. Les membres se réuniront à 8 heures du matin au stand de tir, où aura lieu le concours annuel. Vers midi, la société, conduite par notre Union Musicale, fera son entrée dans la ville et se rendra ensuite au banquet à l'hôtel "Zur Krone" [1].
Notre société de tir, la plus ancienne de notre petite ville, est le seul vestige de l'ancien système des corporations d'artisans qui était très florissant au Moyen-Âge dans la seigneurie de Barr. Le chroniqueur alsacien Joh. And. Silbermann rapporte en 1781 ce qui suit à propos de la société de tir de Barr : "Le Schützenrain [2] se trouvait autrefois devant le Niedertörlein [3], en bordure de la Kirneck. Les citoyens de Barr, qui s'exerçaient à tirer sur la cible avec des arquebuses, comme cela avait été institué presque partout au XVIe siècle, créèrent également entre eux une confrérie de tir qui, pour éveiller plus de motivation, distribuait des prix aux meilleurs tireurs. Cette société de tir de Barr, qui demanda en 1569 à sa gracieuse seigneurie d'améliorer ses prix, reçut chaque année un don de 20 thalers pour son divertissement. Ils jouissaient également de la liberté de servir du vin pendant les compétitions, non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour ceux qui se joignaient à eux sur le champ de tir. Cette société était très importante puisqu'en 1616, elle comptait 133 membres et qu'en 1686, elle en comptait 163, parmi lesquels se trouvaient également quelques personnes de Heiligenstein et de Gertwiller. Mais après que cette société fut dissoute il y a plus de 60 ans, la cabane de tir a été vendue, démolie et reconstruite dans le bourg, dans la Grand-rue, non loin du restaurant "Adler". Actuellement, il ne subsiste plus que le mur de tir encore debout et quelques timbales en étain qui se trouvent encore dans le "Gemeinen Stube" [4]. L'actuelle Société de Tir est l'héritière de cette ancienne guilde de tir et, depuis 400 ans déjà, comme le faisaient leurs pères, les jeunes citoyens de Barr et leurs amis des autres localités de l'ancienne seigneurie de Barr se rendent chaque année, au Schützentag [5], à l'extérieur du village pour y mesurer leur art du tir dans une compétition amicale au stand de tir. Le meilleur tireur sera le "Schützenkönig" [6] jusqu'au prochain concours annuel.
[1] Hôtel restaurant de la Couronne – rue des boulangers
[2] Terrain d’entraînement
[3] Porte inférieure : on peut situer cet endroit à l’entrée de la rue de la Kirneck, au début du quai de l’abattoir
[4] Maison commune ; actuel Hôtel des 5 Terres
[5] Jour du tir
[6] Roi du tir
(Journal de Barr du 14/09/1924)
Les tireurs défilent dans la Grand-rue, Musique Municipale en tête pour rejoindre le lieu du traditionnel banquet à l'hôtel de la Couronne.
1924 - LA PREMIERE EXPOSITION AVICOLE
Par Christian SCHMITTHEISLER
Première exposition d’aviculture et de cuniculiculture
Sous le haut patronage de M. Le Sous-préfet Bastier de Sélestat et de M. le Baron de Türckheim, au « Tivoli » à Barr, les 5 et 6 janvier 1924
La société de petit élevage de Barr et environs a réussi, après à peine une année d'existence, à organiser une 1ère exposition qui présentera plus de 200 sujets de qualité, ce qui n'a encore jamais été réalisé à Barr. La jeune association peut assurément être fière des efforts fournis par ses 70 membres, qui ont déjà été qualifiés de très satisfaisants par différentes autorités et d'uniques en leur genre dans un si court laps de temps. Tous les honneurs et les félicitations au président actif, M. Alb. Wagner, Gertwiller et ses talentueux membres.
L'exposition aura lieu les 5 et 6 janvier 1924 dans la salle du « Tivoli » et sera ouverte le premier jour à 9 heures sous le haut patronage de Monsieur Sous-Préfet et du président d'honneur de l'association, Monsieur le Baron de Türckheim.
Environ 14 races de lapins et 13 races de poules seront présentées, ainsi que des canards, des dindes et des pigeons. En outre, une tombola et un concours de tir seront organisés. La mise en valeur de la fourrure d'aujourd'hui intéressera aussi particulièrement les dames.
Le dimanche 6 janvier à 3 heures, une conférence très intéressante sera donnée sur les maladies des poules et des lapins par Monsieur Lapp, anatomiste, Strasbourg.
Le but utile de l'association est reconnu par toutes les couches de la population et compte des membres de toutes conditions.
C'est pourquoi il est recommandé à chacun de se rendre à Barr pour l'exposition de petits animaux au « Tivoli ». Bonne chance à l'association et à l'exposition.
JdB du 05/04/1924
La société d'élevage de petits animaux « Barr et environs » a montré, par son exposition réussie, ce qu'elle est capable de faire pendant sa récente existence. Les animaux exposés, volailles et lapins, ont montré l'esprit d'émulation qui anime les jeunes éleveurs. Au total, 200 numéros étaient exposés, dont 112 volailles et 88 lapins. La section volaille a remporté 9 prix d'honneur, 17 premiers, 28 deuxièmes et 26 troisièmes prix. La section lapins a remporté 4 prix d'honneur, 6 premiers, 23 deuxièmes et 15 troisièmes prix. En outre, de nombreuses mentions élogieuses ont été attribuées. Le prix du vainqueur a été remporté par M. Wagner Gertwiller pour un « Black and Tan » (mâle). L'exposition a été très bien fréquentée et les nombreux visiteurs ont eu l'occasion d'assister le dimanche après-midi à une conférence intéressante de M. Lapp de la Robertsau sur les volailles et les maladies des lapins. Nous en parlerons plus en détail dans le prochain numéro.
(JdB du 09/01/1924)
Exposition de petits animaux
Comme nous l'avons déjà mentionné brièvement dans ces colonnes, l'exposition de petits animaux organisée samedi et dimanche dans la grande salle du Tivoli par l'association d'élevage de petits animaux de Barr et des environs a été un succès d'autant plus grand que l'association qui a organisé l'exposition n'existe que depuis peu de temps. L'exposition a été inaugurée le samedi matin à 9 heures par le président d'honneur de l'association, le baron de Türckheim, qui s'est exprimé sur la finalité de telles expositions et sur le travail bénéfique des associations d'élevage de petits animaux. L'exposition elle-même était parfaitement organisée, claire et très intéressante, même pour les profanes. Les animaux exposés étaient tous magnifiques, ils ont plu à tout le monde et ont fait le bonheur de tous. En tout cas, le travail du jury, qui devait choisir les meilleurs sujets parmi tous les beaux animaux, n'a pas été chose facile. La fréquentation de l'exposition a été très bonne pendant les deux jours, comme le souhaitait le comité d'organisation ; le dimanche après-midi, il y avait parfois une telle foule qu'il était presque impossible de passer entre les nombreuses cages, d'où l'on entendait parfois des claquements de bec ou des cocoricos sonores. Deux jeunes femmes au piano donnaient de temps à autre une note divertissante à ce joyeux concert animalier.
Le dimanche après-midi après 3 heures, malgré la grande agitation qui régnait dans la salle, Monsieur Lapp de l'anatomie de Strasbourg a donné depuis la scène une conférence très accessible sur les maladies les plus fréquentes des poules et leur guérison, conférence qui a été appréciée par un nombreux public. L'orateur a d'abord parlé des parasites internes et externes de la volaille et les a ensuite traités l'un après l'autre. En ce qui concerne les poux des volailles, il a expliqué qu'ils ne laissent pas la poule se reposer. Mais si les pattes des poules sont badigeonnées de carboline et que le poulailler est soigneusement nettoyé de son fumier, les parasites sont éliminés en 24 heures.
Le pou de plumes, qui se trouve sous les ailes des volailles, surtout vers le cou, peut être éliminé en saupoudrant les endroits infectés de poudre pour insectes. Chez la poule, les pattes calcifiées sont dues à des bacilles qui se trouvent sous la peau des pattes. Autrefois, on les traitait avec du pétrole, mais il existe aujourd'hui un produit plus efficace, que l'on peut se procurer auprès de l'association de protection des petits animaux, et qui guérit les pieds malades en 72 heures seulement. Le ver de la trachée est détruit par un badigeonnage avec une solution d'alun à 5 % ou en ajoutant de l'alun à l'eau potable. Si la poule a le ténia, ce qui peut être connu par le rejet des membres du ténia, on donne à l'animal malade comme laxatif une cuillère à café pleine de térébenthine ou d'huile de benzine ou surtout des comprimés que l'on peut également se procurer auprès du club d'élevage de petits animaux. L'ascaris qui se fixe dans l'intestin est éliminé en administrant à l'animal tombé une solution d'acide tartrique comme vomitif. On traite de la même manière les animaux atteints de l'ascaris vésiculeux, plus dangereux. La diphtérie chez la poule est une maladie très contagieuse. Elle est généralement précédée d'une bronchite. La poule atteinte de diphtérie est triste, son nez se met à couler, sa crête devient bleue et petite. La maladie, qui se guérit par un badigeonnage à l'iode ou à l'iodocliserine, peut se traîner pendant 3 à 4 mois. L'orateur a également recommandé d'utiliser ce dernier remède lorsque les volailles sont atteintes d'un ophtalmie gonflée. La pire des maladies du poulet est le choléra. Il n'y a pas de remède contre celle-ci. Le choléra peut se propager en deux ou trois heures dans un rayon de 40 km. se répandre. Les animaux atteints de choléra doivent être immédiatement tués et enterrés dans un trou profond. En cas d'apparition de cette maladie dangereuse, il est préférable d'administrer un vaccin protecteur aux animaux sains. La poule atteinte de stéatose hépatique meurt d'un coup. Si la poule est atteinte de tuberculose, elle ne pond plus, elle maigrit et ne se donne presque plus de mouvement. La maladie entraîne un lent dépérissement. Si la poule souffre de la goutte, faites une incision entre les coussinets et traitez la maladie avec de la teinture d'iode. Si la poule est atteinte d'un goitre mou, on la retourne et on masse le goitre de haut en bas. En cas de goitre dur, on fait avec beaucoup de précaution une incision de ½ cm dans le goitre et on le presse. L'incision est ensuite refermée à l'aide d'une pommade douce, après quoi la poule se nourrit à nouveau. L'orateur a conclu son exposé intéressant et instructif en soulignant que l'élevage de poules n'est plus rentable de nos jours si la poule ne produit que 120 œufs.
Une demi-heure plus tard, M. Lapp a encore brièvement traité de l'élevage et des maladies des lapins. Comme remède contre le rhume des lapins, qui peut facilement entraîner une pneumonie, l'orateur a recommandé de faire inhaler aux animaux malades une solution de térébenthine. La pneumonie est souvent due à l'humidité des clapiers. En cas de gale des oreilles, l'application de pommade au camphre rend de bons services. Après avoir parlé de l'augmentation de la production de viande dans l'élevage de lapins, l'orateur s'est longuement exprimé sur la nécessité de changer régulièrement les reproducteurs pour éviter la consanguinité dans l'élevage de lapins.
Pendant les deux conférences, où l'orateur a su imposer sa voix, il y avait un va-et-vient constant dans la salle de tous les nombreux curieux qui étaient venus à l'exposition et qui se disaient tous très satisfaits de ce que notre jeune et ambitieux club d'élevage de petits animaux leur avait offert.
(JdB du 12/01/1924)
1933 - L'association des aviculteurs et cuniculicuteurs de Barr et environs
a organisé une exposition anniversaire fort réussie à l'occasion de son dixième anniversaire. La photo montre les invités d'honneur et le comité. On reconnaît MM. Oberkich, Député, Bastier, Sous-Préfet de Sélestat, Reisacher-Epfig, Conseiller Général, Ch. Rauch, Adjoint au Maire de Barr, Heintz, Maire de Mittelbergheim, Zeyssolff, Maire de Gertwiller, Meckert, Maire de Heiligenstein, Edouard Fristsch, Adjoint au Maire de Goxwiller, Pfau-Strasbourg, Président de la Fédération des Syndicats des Sociétés d'Aviculture, Fritsch, Président de l’association pour la protection des oiseaux.
Source : Dernières nouvelles illustrées - janvier 1933
Photo Heller
1925 - LA SOCIETE MANDOLINISTE DE BARR
Début 1925, une nouvelle association musicale est créée à Barr : La "Société des Mandolinistes de Barr" présidée par Fritz Zimmerlin installe son siège dans son restaurant "Zur goldene Blume" rue Saint Marc. En fait il s’agit d’un ensemble d’instruments à cordes qui comprend très majoritairement des mandolinistes, mais aussi des guitaristes et violonistes.
Les premiers cours de mandoline ont lieu en février dans la petite salle du restaurant du Tivoli et les personnes intéressées par des cours de guitare sont invitées à s’inscrire auprès de Ch. Bott, dans la grand-rue.
Les répétitions se déroulent tous les mardis et jeudis soir de 8h à 10h au restaurant de la Fleur d’Or et après quelques mois d’apprentissage, la société y anime la soirée du réveillon du nouvel an.
Une soirée festive est organisée le 30 janvier 1926 dans la grande salle du Tivoli pour célébrer le 1er anniversaire de la création de l’association avec un programme musical et théâtral.
La fête de fondation de la "Société des Mandolinistes de Barr", s'est déroulée de la plus belle des manières avec une assez bonne fréquentation. L'orchestre de mandolines, sous la direction du chef d'orchestre M. Fr. Willm, ne mérite que des éloges. Bien que l'association n'ait été créée que très récemment, les morceaux de musique proposés ont été interprétés avec précision et dynamisme, ce qui leur a valu les applaudissements bien mérités du public. Les couplets, les présentations comiques et les pièces en dialecte ont également été très appréciés. Les acteurs et actrices se sont acquittés de leur tâche avec brio et ont apporté une touche de divertissement aux spectateurs. Dans l'ensemble, on peut affirmer que l'association a offert une soirée agréable et divertissante et peut se féliciter de sa première fête de fondation. Comme de coutume, la soirée s’est clôturée par une tombola richement dotée et un bal.
A partir de 1926, le groupe participe à toutes les grandes manifestations et cortèges barrois.
Par Christian SCHMITTHEISLER
La société des mandoliniste de Barr créée en 1925
Sources : journal de Barr
1932 - Remise du drapeau à la section de l'U.N.C.
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En présence de MM. Roland-Marcel, Préfet du Bas-Rhin, Bastier, Sous-Préfet, Oberkirch, Conseiller général, Baumhauer, Maire de Barr, De Lapré, Président d'honneur de l'U.N.C., Bauer Président du Groupe Départemental, des présidents et délégués de 65 sections de l'U.N.C. du Bas-Rhin, le nouveau drapeau a été remis à M. Diebolt, Président de la section de Barr, par le Général Oehmichen, représentant le Général Brécard.
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Source : Dernières nouvelles illustrées - juillet 1932
LE TEMPS DES « YEYES » AVEC LES SLOW ROCK !
Par Jean-Pierre SCHMITTHEISLER
des "ROCKMEN" ...
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Nous sommes en 1964, Johnny Halliday, Dick Rivers, Richard Anthony,Eddy Mitchell … et bien d’autres font rêver la jeunesse.
A Barr, du côté de la Maison des Jeunes un groupe d’adolescents n’est pas en reste et le projet de créer un orchestre germe dans leurs têtes.
Après avoir investi dans quelques guitares électriques, un saxo, une batterie ,une première formation est fondée "Les Rockmen".
Parmi ces jeunes on retrouve , Claude Bitterlin, Dany Roeder, Jean-Jacques Grosz, Fernand Brumpt, Pierrot Michel.
On reconnaît de gauche à droite : Pierrot Michel – Claude Bitterlin à la batterie – Dany Roeder au saxo – guitariste non identifié.
Une autre prise de vue avec à droite Francis Levy qui se chauffe les mains au tuyau du poêle à bois de la salle de répétition.
On reconnaît de gauche à droite : Pierrot Michel – Claude Bitterlin à la batterie – Dany Roeder au saxo – guitariste non identifié.
Pierre Willm Saxo – Pierrot Michel chanteur
Au premier rang de gauche à droite : Alain Maul – Pierrot Michel – Pierre Willm – Mario Muller au deuxième rang : Gaston – Bernard Noss – Serge Hummel
Pierre Willm Saxo – Pierrot Michel chanteur
... aux "SLOW ROCK"
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C’est en 1966 , que l’aventure va véritablement débuter , sous l’impulsion de Pierrot Michel, Pierre Willm, Odette Petri, Alain Maul, Jacky Lutz et quelques autres les "Slow Rock" vont enflammer les salles de bal des environs. Le 26 juin 1966 , la participation de l’orchestre à la coupe du meilleur ensemble jeunes à Sélestat est à marquer d’une pierre blanche.
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La presse relève que malgré leur jeune âge, les Slow Rock ont une présence scénique indéniable et de la personnalité.
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La prépondérance est donnée aux saxos, à l’orgue et à l’accordéon, guitare et batterie soutenant un rythme enflammé .
C’est un triomphe et malgré la rude concurrence d’Etoile Jazz, les Barrois vont accumuler les contrats.
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Pour preuve, le programme des années 1968: c’est une centaine de soirées qui sont animées par ces jeunes gens. Au fil des années quelques têtes changent mais le noyau dur de la formation, avec comme pilier Pierrot Michel et Pierre Willm, reste.
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En Juin 1968 , autre événement lors de la Grande fête de la Bière à Boofzheim , les Slow Rock se produisent avec le chanteur Richard Anthony, un souvenir inoubliable.
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L’aventure va se poursuivre jusqu’au début des années 70 , mais encore aujourd’hui les anciens se souviennent de la fièvre du samedi soir que pouvait générer cet orchestre barrois.
Le triomphe des Slow-Rock à la fête des vendanges de 1966
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La fête des vendanges 1966 fut la quinzième du genre. Elle confirma le succès grandissant de cette manifestation annuelle organisée autour du vin et accueillant à chaque fois des milliers de visiteurs.
La révélation de cette fête 1966 fut l’orchestre local « Slow Rock ». Composée d’un groupe de jeunes Barrois, cette formation se vit confier l’animation du bal sous le chapiteau de l’ancienne gare. Les critiques furent éloquentes, si l’on en croit les propos d’Emile Rieb, dans son article paru au Journal de Barr, le samedi 8 octobre.
«L’orchestre SLOW ROCK a gagné sans aucun doute la sympathie de tous ceux qui l’ont vu et entendu au Chapiteau. Il est vrai que nul n’est profête en son pays, mais cela ne vaut que pour ceux qui suivent ce vieux proverbe avec inconscience ou, des fois, avec mauvaise foi. Une nouvelle fois nous avons la preuve éclatante de l’exception qui confirme la règle. Cet ensemble de jeunes musiciens se trouve effectivement sur la bonne voie. Ils viennent de prouver à ceux qui ont bien voulu les entendre ou les voir que même un orchestre de jeunes peut avoir une tenue impeccable et peut faire de la musique de danse extrêmement agréable, sans tomber pour autant dans les excès de triste réputation de certains ensembles que l’on dénomme «yé-yé», ce qui dit bien ce que cela veut dire. Cette sympathique équipe, si elle reste soudée comme elle l’est en ce moment et si elle persiste dans sa conception actuelle, fera son chemin, comme l’a fait la fête des vendanges, nous n’en doutons à aucun moment. Et c’est bien ainsi et nous la félicitons chaleureusement dès à présent.»
Slow-Rock oui, yé-yé non… !
(Extrait du JdB octobre 1966)
1972 - LES PREMIERES HEURES DU HANDBALL BARROIS
Par Christian SCHMITTHEISLER
Dans les années 1960, le handball à 11 est progressivement abandonné au profit du handball à 7 et le dernier championnat du monde à 11 a lieu en 1966. Si certaines compétitions ou matchs continuent à être joués en extérieur, le handball investit peu à peu les gymnases et est admis au programme olympique masculin en 1972.
C’est dans ce contexte que début 1972, quelques adeptes du handball se lancent dans l’aventure pour créer de toutes pièces un club de handball alors que le football est roi à Barr. Ils sont peu nombreux, mais très motivés car il n’existe aucun équipement sportif susceptible d’accueillir ce nouveau sport dans notre cité.
René Bachelet et Raymond Schneider qui évoluent ensemble à Châtenois, sont les chevilles ouvrières de cet audacieux projet.
A la suite d’une demande formulée par René Bachelet, la municipalité accorde l’autorisation d’occuper provisoirement un terrain laissé à l’abandon depuis des lustres à côté de l’ancienne gare et réservé depuis la fin des années 50 pour la construction d’une hypothétique salle de sport. Cette salle qui était promise dès l’élaboration du projet de construction d’un nouveau lycée, ne fut jamais réalisée, l’éducation nationale ayant refusé à l’époque d’accorder son soutien financier. Le lycée fut bien construit et livré … en 1970, mais sans salle de sport ! Finalement, ce fut un bien pour un mal, puisque la salle envisagée n’aurait pas eu les dimensions requises pour y pratiquer le handball.
Les deux seules salles disponibles à l’époque se situaient à l’école des Vosges et au Collège Schuré, mais leur vétusté et leurs dimensions réduites ne permettaient pas d’y pratiquer le handball. Celle de l’école des Vosges permit néanmoins d’accueillir quelques entraînements pendant la période hivernale, encore ne fallait-il pas être trop nombreux…
Sans équipement et quasiment sans moyens, les bonnes volontés se manifestent et le recrutement de joueurs de tous âges est lancé. Les premiers entraînements ont lieu sur le terrain de basket du stade Paul Degermann, sous la direction de René Bachelet et de son beau-frère Raymond Schneider en attendant que la mairie fasse procéder au dégagement et au nivellement de la future aire de jeu : le 24 mai 1972 une quinzaine de garçons et filles intéressés par la pratique du sport se sont présentés dans une ambiance chaleureuse et détendue.
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Le projet étant désormais sur les rails, l’assemblée générale constitutive se déroule à la Maison Rouge le 14 juin 1972, sans terrain et sans équipe : Claude Heibel est élu à la présidence, Pierre Baltzinger à la vice-présidence, René Bachelet au secrétariat et Raymond Schneider aux finances.
L’entraînement sera assuré par René et Raymond pour les garçons, et par Marie-Thérèse Staub, professeur d’EPS au lycée pour les filles. Les premiers matchs amicaux se déroulent avant l’été à Obernai et à Erstein : ils se soldent tous par des défaites tant pour l’équipe senior que pour les minimes, mais sont porteurs d’espoir pour la saison à venir avec déjà une cinquantaine d’inscrits.
En septembre, les affaires sérieuses commencent, avec l’aménagement du terrain. Les bénévoles et les premières recrues se retroussent les manches pour rendre le terrain praticable et achèvent le plateau de jeu en stabilisé. L’équipement est plus que modeste, mais il permet d’engager le club en compétition. Pendant plus de 2 saisons, les matchs y auront lieu qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente ! Fort heureusement les matchs à l’extérieur se déroulent pour la plupart en salle ce qui permet d’entretenir la flamme tout en maintenant la pression sur la municipalité pour la construction d’un hall des sports.
La saison 1972-1973 démarre le week-end de la fête des vendanges avec 33 licenciés et 2 équipes lancées dans le grand bain du championnat : si les seniors se montrent ambitieux et visent la montée dès la première année, les minimes sont prêts à subir la loi des plus forts et à progresser en attendant des jours meilleurs.
Comme il fallait s’y attendre, les premières rencontres s’avèrent difficiles, et les défaites s’enchaînent et certaines sont lourdes, mais l’enthousiasme reste intact et les premiers résultats positifs sont enregistrés par les seniors qui à force de courage et d’abnégation arrachent quelques matchs nuls tout en progressant au fil des rencontres. Même les minimes, qui encaissent quelques cartons mémorables durant la première partie de saison, arrivent à glaner quelques points. C’est au printemps 1973 que les résultats s’améliorent sensiblement : l’équipe senior est plus régulière dans ses performances, les minimes suivent l’exemple de leurs aînés et une équipe de cadettes est engagée dans la phase de printemps du championnat.
En fin de saison, les minimes intègrent les poules de classement où ils ne s’inclinent qu’à une seule reprise dans la salle de l’équipe de Léo Lagrange à Hoenheim sur le score étriqué de 20 à 18.
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Les premières équipes 1972/1973 :
Senior : René Bachelet, Laurent Bernard, Nicolas Dajgrosz, Pierre Hering, Yves Mathalin, Roland Munch, Daniel Oster, Jacques Oster, Raymond Schneider, André Schwartz, Serge Wadel, René Witter.
Cadets : Philippe Amé, Marc Bonapfel, Vincent Dock, Georges Fey, Jean-Jacques Friedrich, Charles Gander, Denis Goettelmann, Jean-Daniel Grewey, Patrick Lutz, Jean-Pierre Meyer, Pascal Romeu, Christian Trotzier, Christian Schmittheisler.
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La saison 73-74 démarre tambour battant avec des ambitions encore plus fortes et 5 équipes en perspective : seniors, cadets et minimes masculins, seniors et benjamines féminines. Les effectifs ont certes bien augmenté avec 28 masculins et 14 féminines, mais c’est de façon beaucoup plus raisonnable que finalement seules 3 équipes seront engagées en championnat.
Le terrain qui avait souffert des intempéries et de quelques rodéos à mobylette est remis en état, l’école de handball tourne à plein régime sous la houlette de Raymond Schneider tous les mercredis après-midi et le club organise un grand tournoi pour lancer la nouvelle saison : Nos seniors y font bonne figure en remportant la deuxième place juste derrière l’expérimentée équipe de l’ASS 2.
Le championnat 73/74 commence bien pour l’équipe sénior qui malgré l’une ou l’autre contre-performance, pointe en 2e position à mi-championnat. Poursuivant sur sa lancée, l’équipe fanion obtient l’accession en D1 avec 13 victoires pour 5 défaites, 325 buts marqués pour 210 buts encaissés et une excellente 2e place derrière l’invincible équipe de Lingolsheim. En poule de classement, le sort des Barrois sera réglé dès la demi-finale aller disputée dans la salle Bugeaud à Obernai contre la forte équipe de St-Maurice Strasbourg. Le match retour également remporté par les Strasbourgeois sur le score sans appel de 30-13 ne sera plus qu’une formalité. L’objectif de monter en D1 dès la 2e année de fonctionnement du club était néanmoins atteint à la grande satisfaction des joueurs et de leur équipe dirigeante.
L’équipe féminine, emmenée par Mmes Keiflin, Moretti et Manach gagne aussi son ticket pour jouer à l’étage supérieur et l’équipe de cadettes engagée en championnat au printemps 74 laisse augurer de belles promesses. L’équipe cadet composée de 1ère année et de minimes a bien du mal à s’affirmer dans sa poule qui comprend entre autres Sélestat, Marckolsheim, Erstein, Hilsenheim et le RPSM 2. La saison s’achève par l’assemblée générale avec la perspective tant attendue de la construction prochaine d’un hall des sports par le SIVOM du coin de Barr tout nouvellement créé.
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La saison 74/75, disputée en D1 s’avère plus difficile que prévue : malgré les renforts arrivés en début de saison, la tâche des Barrois est difficile dans un groupe relevé, dominé par le RPSM et Lingolsheim. L’équipe senior finit 5e, alors que les féminines auxquelles on promettait une saison difficile en Promotion, accrochent une très honorable 2e place. Les cadets (3e) et les cadettes (3e) font eux aussi des débuts prometteurs dans leurs poules respectives.
L’événement de l’année aura été le démarrage des travaux de construction du hall des sports et pourtant, malgré cette heureuse perspective, et à la surprise générale, la saison 75-76 s’engage sans équipe senior. Mais avec 75 licenciés, ce sont les féminines seniors qui évoluent en promotion, les benjamines, et les garçons cadets, minimes et benjamins qui porteront le flambeau du HBC Barr pendant cette saison de transition disputée sur le terrain du lycée avec l’accord de son proviseur Gilbert Mandirac.
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Avec l’inauguration du hall des sports, l’enthousiasme est de retour avec une centaine de licences dès le début de la saison. Claude Heibel quitte la présidence : c’est Nicolas Oster, secondé par Pierre Baltzinger et Albert Huffschmidt, qui préside aux destinées du club qui pourra bientôt bénéficier de ses nouvelles installations. René Bachelet reste secrétaire et Raymond Schneider assure les finances du club.
Les premiers entraînements de la saison 75/76 ont encore lieu sur le terrain du lycée mais l’échéance de l’inauguration est proche. Le handball continue avec une équipe dirigeante renouvelée et renforcée avec une toute nouvelle équipe senior comprenant de nombreux jeunes qui feront honneur aux couleurs barroises.
Dès 76/77, la nouvelle équipe fanion mise en place et drivée par Raymond Schneider retrouve le chemin de la montée en accrochant une très belle 2e place (9 victoires, 1 nul et 4 défaites), derrière Marlenheim qui finit la saison invaincu. Le club qui est à nouveau sur de bons rails, enchaîne les saisons avec une centaine de licenciés engagés dans presque toutes les catégories ce qui n’est pas sans poser de problème tant au niveau de l’encadrement que des déplacements des équipes de jeunes.
En 77/78, les cadets obtiennent le titre de champions de leur groupe et l’année suivante, ce sont les cadettes qui sont couronnées championnes de groupe et les minimes qui se classent 2e.
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En 1979, Nicolas Oster doit renoncer à la présidence pour raison de santé et c’est René Bachelet, secondé par Albert Huffschmidt et Jean-Louis Osché, qui reprend le flambeau pour quelques années plus difficiles à gérer. En effet, les départs de joueurs expérimentés sont nombreux et la relève est encore un peu tendre. Pour couronner le tout, un mouvement dissident s’installe avec la création d’une association de sport et loisir qui regroupe des activités théâtrales et une section de handball. Une partie des effectifs, dont Philippe Haby et les 4 frères Oster et 2 frères Bonapfel, va rejoindre cette nouvelle équipe qui va exister parallèlement au HBC Barr. De surcroît Nicolas Dajgrosz, André Fromm, François Gauckler et Roland Spinner quittent Barr pour d’autres horizons. Ce sont les juniors Olivier Eissen, Michel Schmittheisler, Claude-Henri Kleinknecht et Jean-Christophe Muller qui viennent regarnir les rangs de l’équipe fanion qui comprend entre autres Christian Osché, Jacky Ledig, Guy Lorentz et Denis Goettelmann. Cette jeune équipe, issue de l'école de handball, formée et managée par Raymond Schneider finit la saison à une excellente 3e place, échouant de très peu aux portes de la « promotion ». L’équipe féminine conduite par Christine Moretti se porte bien et finit 2e de sa poule. Les meilleurs résultats sont enregistrés par les cadets qui accèdent en excellence et les poussins qui finissent la saison invaincus et remportent le tournoi final de district.
Les saisons s’enchaînent ensuite jusqu’en 1982 où Raymond Schneider décide de quitter ses fonctions après 10 années au service du club, de ses équipes et de l’école de handball.
Pour sa part, le SL Barr se distingue aussi avec une montée en D2 dès la première année et une bonne 3e place en 1983.
La fusion entre le HBCB et le SLB intervient en juin 1985 pour créer l’Union de Handball de Barr, présidée par René Bachelet entouré d’un nouveau comité dont les membres sont issus des deux structures. C’est aussi lors de cette saison 85/86 que l’équipe féminine accède en « excellence ».
Une ère nouvelle commence avec l’UHB et se poursuit avec des hauts et des bas depuis maintenant plus de 50 ans.
Le handball, qui s’est installé en 1972 sous l’impulsion d’une poignée de mordus du sport, continue de vivre dans notre cité, avec plus de 100 licenciés dont 80 jeunes.
Sources : archives personnelles de René Bachelet et Raymond Schneider
1972: les bénevoles et les joueurs préparent le terrain
Phase de jeu sur le terrain en stabilisé: les conditions de jeu sont sommaires.
Debout : René Bachelet, Joseph Gimenez, André Schwartz, Armand Ducornet, Jacques Oster, Raymond Schneider.
Accroupis : Laurent Bernard, Michel Godel, Daniel Oster, Serge Wadel, Nicolas Dajgrosz.
Debout : René Bachelet, Pierre Baltzinger (vice-président), Didier Spitz, André Schwartz, Jacques Oster, Raymond Schneider, Claude Heibel (président).
Accroupis : Nicolas Dajgrosz, Roland Munch, Yves Mathalin, Daniel Oster, Serge Wadel.
Debout : René Bachelet, Didier Spitz, X, Roland Munch, André Schwartz, Jacques Oster, Pierre Hering, Raymond Schneider.
Accroupis : Yves Mathalin, Laurent Bernard, Daniel Oster, Serge Wadel, Nicolas Dajgrosz, Pierre Linder.
Match amical du 22 juin 1974 HBC Barr –Rueil AC
Debout : René Bachelet, Raymond Schneider, Alfred Henny, Serge Wadel, Alfred Heitz, Christian Schmittheisler, Dominique Reuschlé.
Accroupis : Denis Goettelmann, Daniel Oster, Yves Mathalin, Nicolas Dajgrosz, X.​
Eric Raharison, Jean-Philippe Hammes, Philipe Oster, Yves Steinmetz, Jean-François Amé.
Guy Lorentz, Christian Bonapfel, Jean-Christophe Muller, Pascal Brunner, Pierre Oster.
Equipe senior 1977
Debout: Raymond Schneider, Jacky Ledig, Christian Osché, Jacques Oster, Robert Haury, Denis Goettelman, Nicolas Oster (président)
Guy Lorentz, Philippe Oster, Yves Steinmetz, Daniel Oster, François Gauckler, Jean-Christophe Muller, Philippe Haby.​
Debout : Anne Burckbuchler, Dominique Schneider, Sophie Guillemot, Anne-Sophie Degermann, Marie-Annick Lacombe, Christine Moretti
1er Rang : Caroline Mercklé, Marie-Catherine Osché, Catherine Kientzler, Josiane Rieffel, Doris Essig.
Evelyne Mette, Anne Burckbuchler, Pierrette Metz, Michèle Gerber, Odile Gander, Martine Wadel
Anne-Christine Degermann, Linda Letz, Isabelle Thomas, Dominique Dollé
Claude Friedrich, Philippe Brechenmacher, André Henny, Thierry Schneider, Patrick Kalck, Thierry Gerber
Didier Gerber, Hubert Burckbuchler, Mino Pace, Franck Meyer, Mario Pace, Christian Klein, Fabien Bohler